Michel à la Fauciny-Glières, il est partout où ça monte !
Publié le 16 Juin 2015
Bon c'est décidé, je vais à la Fauciny-Glières. Je suis inscrit depuis 2 jours, histoire de se motiver (j'ai vérifié quand même la météo avant).
Ca devrait passer entre les gouttes.
Seul du club cette fois. Départ de la maison à 6h. Pas trop tôt. De toute manière je dors toujours mal la nuit d'une course...
J'ai déjà fait cette course en 2013. J'avais essayé de suivre les meilleurs et j'avais explosé dans la montée finale de Solaison (11km à 9% de moyenne, une horreur, surtout après 110km..)
Donc objectif aujourd'hui: essayer de suivre les meilleurs comme d'hab (si on peut) et puis en garder pour la montée finale.
Cette année ils ont rajouté 500m de dénivelé pour le fun (3000m au total pour 126km). Ca doit normalement me plaire.
On ne part pas trop vite. Un tandem fait le cacou devant le peloton (avec un champion du monde handicapé malvoyant). Le peloton n'est pas important, entre 150 et 200 cyclistes sur les 2 circuits.
On commence par un premier col au bout de 20km. J'essaye de ne pas trop me faire distancer par le groupe de tête et à la bascule je chasse pendant toute la descente deux coureurs que je rattrape dès que cela commence à remonter au 45e. Avec un autre récupéré on forme alors un petit quatuor qui s'entend bien pour se relayer.
Toujours pas de pluie, route sèche. Bonne température. Conditions idéales. Attention quand même aux nids de poule nombreux. Un ami du Fontanil (Gilles Foucault) va y laisser ses deux roues carbone pour finalement abandonner...
On finit par rattraper un autre trio au sein duquel se trouve Fred Ostian. Devant comme d'habitude les Polveroni, Bonnet, Ougier mènent les débats.
Je suis pas mal et maintenant il faut trouver le bon compromis entre prendre des relais et faire sa part de boulot, tout en en gardant un peu pour la fin!
On est donc 7 et à la bifurcation pour le petit parcours surprise: les 7 font le grand parcours! C'est bon pour mener le train mais c'est mauvais pour la place...
Un dernier col au bout de 80km finit d'épurer le groupe. Fred Ostian mène les débats. Je le suis ainsi qu'un autre et enfin deux autres finissent pas nous rejoindre dans la descente.
On se retrouve donc 5 à se relayer jusqu'au pied du dernier rempart.
Les nuages s'amoncèlent au sommet du plateau de Solaison et on va sans doute prendre la pluie dans les derniers kilomètres (ca va se confirmer).
Dès les premières pentes FredO s'en va seul et je laisse partir deux autres que je pense bien rattraper ensuite (ce ne sera vrai que pour seulement l'un d'entre eux).
Je monte à mon train, cette montée c'est l'enfer avec des pentes à 11% et 8km au dessus de 9%. Je tiens seulement à conserver ma place (je ne me ferai dépasser que par un seul avion). 15ème finalement au sommet.
Là-haut il pleut, pas chaud du tout et heureusement que j'avais mes manchettes.
Un chapiteau nous attendait pour nous proposer de manger des saucisses et un gratin bien chaud. Le pied!
Ensuite il faut redescendre dans la vallée, bien trempé et tremblant, mais heureusement par miracle la pluie avait cessé. Quand on arrive en bas on sent la hausse des températures, que cela fait du bien.
Et j'ai même réussi à rentrer à la maison pour voir la fin du Dauphiné. Bon il est vrai que Froome ne ressemble à rien sur un vélo...
A bientôt sur une nouvelle cyclo montagneuse